Association de Transplantés Pulmonaires
vendredi 31 août 2007
53 ans après la première greffe, les personnes en attente d’une greffe sont toujours plus nombreuses
que les dons. L’eurobaromètre révèle que si les Européens sont assez largement disposés à donner
leurs organes, peu possèdent une carte de donneur d’organe. Les résultats suggèrent où faire
porter les futurs efforts de communication sur le sujet.
Les Européens majoritairement favorables au don d’organes 56 % des Européens sont disposés à offrir
leurs organes. 81 % des Européens sont pour la carte de donneur d’organe qui permet d’identifier plus
rapidement un donneur potentiel, mais seulement 12 % des Européens en possèdent une.
Des écarts significatifs entre pays et catégories de population.
Il existe, sur la question du don d’organe, de grandes divergences entre les pays européens, en
dehors des lignes de fractures habituelles. Les Scandinaves sont beaucoup plus disposés à donner
leurs organes que l’ensemble des européens (81 % des Suédois et 73 % des Finlandais). Les Maltais
se distinguent aussi avec 75 % de donneurs potentiels, ainsi que les Belges (71 %). En revanche,
seulement 33 % des Autrichiens, 29 % des lettons et 27 % des roumains seraient prêts à y consentir.
Notons que 67 % des Français se disent prêts à donner l’un de leurs organes. Mais au-delà de ses
clivages, c’est la discussion en famille qui semble structurer le plus les intentions : 77 % des
personnes qui ont déjà abordé la question en famille se déclarent prêtes
au don d’organe, contre seulement 42 % chez les personnes qui ne l’ont pas fait.
41% des Européens ont déjà discuté du don ou de la transplantation d’organes avec leur famille.